Le magazine Vértice
Creator: Delegación de Prensa y Propaganda de Falange Española Tradicionalista y de las JONS
Source:
Image title: Vértice, núm. 4, 7/1937 (cover)
Centro de Estudios de Castilla-La Mancha (Universidad de Castilla-La Mancha) www.uclm.es/ceclm
Date Created: 1937
Extent: 1 item
43.46189, -3.81003
Fondée à Saint-Sébastien en 1937 par la Délégation de Presse et de Propagande de Phalange espagnole traditionaliste et des JONS, le magazine Vértice est, selon les mots de l'historien José Ángel Ascunce, l'exemple parfait de la culture franquiste et fidèle reflet de la presse dite du Mouvement.
Vértice est né avec la prétention d'être « le grand magazine national, l'honneur et la fierté de notre nouvelle Espagne », comme l’annonçait son premier numéro. Publié tous les mois, c'était un magazine culturel produit avec soin, malgré les circonstances défavorables de la guerre. L'utilisation d’un papier d'une qualité extraordinaire, la mise en page soignée et ses couvertures attrayantes en faisaient un produit presque luxueux. Il comprenait de nombreuses photographies et illustrations, et même des planches en couleurs avec de bonnes reproductions des œuvres d’illustrateurs de renom, qui ne traitaient pas toujours de la guerre, parmi lesquels on peut citer Carlos Sáenz de Tejada, Teodoro Delgado, José Caballero, Ángeles Torner, José Romero Escassi, Rosario de Velasco, Pedro Pruna ou Serny.
En plus de bénéficier de la collaboration directe de ces artistes et de nombreux autres employés dans la création de dessins humoristiques, de figurines de mode, d’illustrations de récits, etc., Vértice incluait des articles sur les événements culturels importants du moment. On y commentait les expositions, les monuments ou les tentatives de définir un style artistique officiel qui donnerait une image au nouveau régime de Franco, souvent fondés sur la tradition artistique espagnole elle-même, mettant en avant des figures telles que Goya, Velázquez ou El Greco.
Les textes étaient signés par d’éminents intellectuels, tels que le journaliste Francisco de Cossío ou le critique d'art Manuel Abril, qui avait d'ailleurs été l’un des défenseurs de l'art d'avant-garde au cours de la décennie précédente. En effet, le magazine Vértice a soutenu certaines des créations les plus avant-gardistes conçues dans les rangs franquistes, telles que les compositions surréalistes de José Caballero.
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