Timbre en l’honneur de Concepción Arenal
Creator: Fábrica Nacional de Moneda y Timbre
Contributor: Delhom, Camilo (1894-1970)
Date Created: 1933
Extent: 1 item
40.4167, -3.70358
À la fin du XIXe siècle, les premières associations féministes voient le jour. Leurs objectifs étaient l’obtention des droits civils, l'amélioration de la situation sociale, l'accès à l'éducation et des mesures visant à protéger la maternité. À partir des années 1920, la lutte pour le droit de vote a également été introduite. Pendant la dictature de Primo de Rivera, certaines concessions ont été accordées, telles que des lois sur la protection du travail, les facilités pour suivre des études universitaires et un droit de vote restreint pour les femmes, selon lequel les femmes âgées de plus de 23 ans qui étaient chefs de famille pouvaient voter et être élues conseillères municipales à partir de 25 ans.
La Seconde République a fait progresser l’égalité grâce à des réformes législatives. La mesure la plus importante et la plus connue est sans doute l'adoption du suffrage féminin, mais ce n’est pas la seule. L'article 43 de la Constitution de 1931, outre qu'il établissait le fondement du mariage sur l'égalité entre les époux, prévoyait l'égalité des droits entre les enfants légitimes et illégitimes. La loi sur le mariage civil et la loi sur le divorce (1932) ont également été adoptées. Sur le plan de l'emploi, l'assurance maternité a été adoptée, établissant le congé de maternité pour les travailleuses et la garantie de retour à leur poste, mais sans couvrir les employées de maison.
Parmi les réformes du Code civil, figurent l'égalité de l’âge de la majorité entre les hommes et les femmes à 23 ans, ou le maintien de l'autorité parentale des veuves sur leurs enfants, même si elles se remariaient. Le Code pénal a supprimé le délit d'adultère pour les femme et le délit de concubinage pour les hommes, qui étaient punis de la même peine. En outre, les articles sur le parricide pour raisons d'honneur, qui punissaient les femmes et les hommes de façon asymétrique, ont été supprimés : la peine pour un homme était de six mois à six ans d'exil et pour une femme, la perpétuité.
Cependant, mêmes si les progrès en matière de droits des femmes ont connu un essor considérable pendant la Seconde République, des obstacles à l'instauration d'une égalité totale ont continué d’exister. Par exemple, le Code civil a continué de considérer le mari comme le représentant légal de sa femme et la loi sur les contrats de travail (1931) a rendu obligatoire l'autorisation du mari pour qu’une femme mariée puisse conclure un contrat et percevoir son salaire. En outre, la discrimination à l’égard des femmes dans le domaine du travail a persisté dans la pratique, les salaires des femmes étant inférieurs à ceux des hommes dans la même catégorie et le même métier.
ACS






